‫الرئيسية‬ شذى العنبر التراجم ترجمة الى الفرنسية – فصل من رواية حي البنفسج-للشاعرة فواغي القاسمي / بقلم: المجيد يوسف
التراجم - شذى العنبر - 30 أكتوبر، 2017

ترجمة الى الفرنسية – فصل من رواية حي البنفسج-للشاعرة فواغي القاسمي / بقلم: المجيد يوسف

Chapitre du roman : Cité des violettes

Traduit de l’arabe  par Abdelmajid Youcef

Des papillons useront l’étendue de ma vie.
Des tempêtes de sable hautes comme les nuages
La couvriront de poussière d’illusions trompeuses,
D’ombre qui me poursuivra
Et dont les pas me devanceront vers la perdition amère,
Pour me soustraire la fierté de mes ailes.
Une aube taciturne frappera à ma porte,
Atterrie des sentiers du temps, devant les fenêtres du souvenir
De suite, elle sera prise dans les griffes de mes interrogations
Ses doigts agrippés aux barres pressant sa couleur pétrie d’insomnie
Sur une branche balancelle  d’une rose en ivresse
A qui la nuit a versé de ses coupes de fredaines
Débordants sur les balcons les coins du rêve,
S’envolant dans mes soupirs, coulant dans mes veines
Oh ! Toi, cité des violettes, là où la couleur est faite de peine
De contes dont le narrateur
Ne cesse de tisser  mon image comme un tendre rameau que le zéphyr,
De doux chants, caresse.
Les mélodies sont déversées par le parfum suave
Dans l’espace de mes domaines.
Prête-moi la couleur du lilas
Agrémentant ton soir passionné de poèmes
Un enchantement sans bornes
Un pinceau floral qui me peint
D’une couleur joyeuse et veloutée
Qui me prendrait loin des pièges épineux des obsessions
Affusion de larmes de mon encrier.
Je fais partie de ce bouquet
De cette couleur de tendre printemps
Où les effluves de rayonnement  s’exhalent
Imbibent  de saveur de musc les statures des arides saisons
Gravent la sourate de discrétion  sur les tuiles de mes fantasmes
Je converse avec les bougies d’amour
À partir du chandelier dont les murmures de lumière  rose
Se répandent dans mes fractions,
Glissant  des veilles opiniâtres, de mes insomnies, de ma cheminée…
Rends-moi, de ta passion, le souffle du vent, le cyclone, les averses,
L’été malicieux fondant sur nos lèvres assoiffées pour nous verser une liqueur
De succulentes mûres et de pêches,
Tissant le hoquet du souvenir
Qui plaint l’aube patientant en errance
Dans les déserts du temps.
Un été qui m’aménage autant un jasmin
Me purifie de mes peines,
Me débarrasse de l’amertume de la perplexité

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